L'église Notre-Dame des missions étrangères

Juste en face du temple d’Angkor-Vat, sur la Grande Avenue des Colonies Françaises (au niveau de la pelouse de Reuilly), l’église Notre-Dame-des-Missions recevait les fidèles du monde entier.

missions evangeliques 1931

Le carillon de l’église Notre Dame des Missions conçue par l’architecte Paul Tournon, sonnait les messes au cœur du bois de Vincennes. Annamites, Malgaches, Sénégalais et toutes les communautés converties au catholicisme participaient ensemble aux offices quotidiens, autour de l’autel de style art déco en argent repoussé, œuvre de Droge et Sarlaville, autel aujourd’hui disparu.

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notre dame des missions

missions evangeliques exposition coloniale 1931

Paul Tournon avait déjà réalisé en 1923 le clocher de l'église Saint-Louis de Villemomble avec le sculpteur toulousain Carlo Sarrabezolles.
Pour l'exposition coloniale, Paul Tournon a fait appel à une trentaine d’artistes de la nouvelle vague de l’art déco pour réaliser les peintures et les sculptures de l’église. La foule s’y pressait et cette église aujourd’hui oubliée attira jusqu’à 40 000 visiteurs certains jours, 22 millions en six mois. Construit sur une armature en bois, elle fut remontée par l’architecte lui-même sur une structure en béton au 102, avenue Joffre à Epinay-sur-Seine (93).

eglise notre dame des missions

La façade de l''église à Epinay a été repeinte en 2009

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L'église dans les années 2000

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Les séraphins sont dus à Carlo Sarrabezolles. Ils ornent le toit à la manière des pagodes asiatiques (voir ci-dessous la réalisation du clocher) .

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La façade est recouverte de grès émaillés exécutés par Robert Barriot sur les dessins de style oriental de Raymond Virac

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« La Vierge à l’Enfant » de Roger de Villiers.

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Le vitrail central de deux cents mètres carrés, fut construit par Jean Hébert-Stevens, Pauline Peugniez, Louis Barillet, Jacques le Chevalier et Valentine Peyre, qui quelques années plus tard réalisèrent les vitraux de la haute nef de Notre-Dame de Paris.

 

Carlo Sarrabezolles (1888-1937) a taillé, directement sur le béton encore frais, les quatre sculptures du campanile de style soudanais. Il appelait cette technique de son invention « La Sculpture Sans Maquette Par Taille Directe Du Béton En Prise ». Le sculpteur devait y achever ses figures dans un temps record, au plus tard dans les 24 heure suivant le coulage du béton. Cette téchnique de sculpture en prise avait déjà été mis en œuvre pour la réalisation du clocher de l'église Saint-Louis de Villemomble.

missions evangeliques  epinay 1931

À l’intérieur, les Béatitudes adossées aux colonnes sont l’œuvre de Raymond Delamare et d’Anne-Marie Roux-Colas. « Heureux les pacifistes car ils seront appelés enfants de Dieu », en fond, le panneau des missions au Japon exécuté par Robert-Albert Génicot « Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés », en fond l’évangélisation du Moyen-Orient par Saint Pierre et Saint Paul, œuvre de Maurice Denis.

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La conversion de l’Irlande au Ve siècle par Saint Patrick, Œuvre de Pauline Peugniez et Charles Plessard. La conversion du Canada en 1642 exécuté par Henri de Maistre

eglise musee colonies exposition coloniale1931

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L'église des missions êtrangères.